• Première dédicace à la Maison de la Presse d'Yssingeaux le 8 juillet 2007

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  • Maximilien Mondillon, du rêve à la réalité

     

    Qui n'a jamais osé penser que son rêve le plus fou devienne réalité et que, quand celui-ci prend enfin forme, il puisse croire que ce n'est encore qu'un rêve? C'est un peu ce que vit aujourd'hui un jeune écrivain de 26 ans, Maximilien Mondillon.

    Tout a débuté pour cette nouvelle plume de la région en 2006, quand, au détour d'un séjour au Royaume-Uni, Maximilien a décidé de délaisser ses études pour devenir professeur. Assistant dans une école, il décide alors de consacrer son temps qui habituellement était dédié à la lecture de livres d'étudiant à celui d'en écrire un. Non pas un livre narrant quelques histoires de France ou de Navarre, ni un manuel scolaire. Non, un livre, un vrai. Un roman. Et après trois mois à s'escrimer à noircir les pages blanches il tape enfin le point final de l'histoire. Arrive alors la galère, le parcours du combattant, celui de trouver un éditeur. Là le rêve est de signer chez une de ces majors qui font de votre vie un véritable roman, presque un conte de fées. Hélas, la réalité est tout autre, alors il faut se résigner à signer un chèque chez un éditeur-imprimeur.

    Mais peu importe, car quand son "bébé" arrive au monde, tout se transforme et Maximilien lève le voile sur une partie de son "soi". Car comme souvent dans un premier roman, celui-ci est autobiographique. Alors Maximilien se dévoile dans L'Ordinaire et le Sublime édité chez Thélès. Il y narre son voyage intérieur dans la peau d'un certain Xavier, dédoublement de l'auteur, qui en fait ne fait qu'un avec le héros de ce roman. La description de la vie se veut solitaire, morne et même parfois désespérée, une vie qu'il rêve plus qu'il ne la vit jusqu'à.... cette rencontre, LA rencontre qu'il n'espérait plus. Mais ce "schizo romantique" comme il le décrit lui-même se demande si ce n'est pas encore un rêve.

    Alors si vous aussi vous voulez tenter le rêve, celui de lire ce roman, n'hésitez plus, transformez le en réalité et vous côtoierez l'ordinaire d'un homme et le sublime d'un être, tout ce qui fait que nous sommes des humains.

    Ce dimanche matin, Maximilien sacrifiait à sa première séance de dédicace à la Maison de la presse d'Yssingeaux, l'occasion pour bon nombre des fidèles des lieux de découvrir cet auteur dont l'histoire du moins pour ceux qui n'ont pas encore osé s'offrir le livre, ne dit pas s'il signe Maximilien ou Xavier... Mais peu importe, il suffit de se plonger dans ces pages, un plongeon dans l'univers d'un doux rêveur.

     

    Hervé Guillaumont

    Article paru dans le Renouveau de la Haute-Loire le 13 juillet 2007


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  • "La solitude, ça vous laisse triste et cafardeux... L'homme s'en va s'asseoir, il penche la tête et pleure..." Pour Martin Scorcese, "ce n'est que ça le blues." Pour Maximilien Dubois, c'est la vraie solitude, celle qui vous étreint enfant et vous rend morose et vulnérable.

    Il est venu dans la commune avec sa compagne Adeline, ils aiment le sud et la clarté de son soleil qui chasse la tristesse. [...] Né à Villeurbanne, il passe son enfance dans la Haute-Loire, où il est élevé par sa mère et sa grand-mère, "elles ont influencé ma sensibilité j'imagine". Il se réfugie dans la poésie et la lecture car il est seul, et écrit très tôt. Il poursuit ses études en fac d'anglais à Saint-Etienne. Sa licence en poche, il expérimente le métier de professeur. Il se rend vite compte qu'il n'est vraiment pas fait pour ça et retourne à l'écriture.

    Après avoir retrouvé un texte écrit lors d'une adolescence plutôt sombre intitulé 'le jour des morts", le jeune auteur a exploré plus en profondeur les thèmes du désespoir et de "l'ordinarité" de la vie qui nous pèsent tant parfois. Très autobiographique, L'Ordinaire et le Sublime a été écrit lors d'un séjour de huit mois en Angleterre où il était assistant dans une école et où l'ennui et la solitude étaient le plus souvent ses principales compagnes.

    "L'écriture est devenue un besoin frénétique de me sentir vivre et a été ma principale occupation après que je me sois décidé, après une longue réflexion, à abandonner mes études pour devenir enseignant pour me consacrer à mes deux passions les plus dévorantes que sont l'écriture et la peinture. Récit écrit comme une thérapie pour vaincre les démons de la maladie et la peur de voir mourir ses proches, l'angoisse de perdre un amour que l'on croit fort et éternel mais que l'on voit parfois vaciller, et, surtout, pour vaincre la peur de la banalité de la vie et des regrets. La meilleure façon de combattre la peur de la mort est peut-être de s'imaginer sa propre mort, c'est en tout cas ce que j'ai fait en imaginant la vie et la mort de Xavier, personnage qui a finalement toujours fait partie de moi. Mais n'avons-nous pas tous notre petit Xavier enfoui dans un coin de notre tête? Vous savez, le petit bonhomme qui rêve à notre vie et dont l'imagination n'a aucune contrainte puisqu'il ne connaît pas ce mot pas plus qu'il ne pense que la vie puisse être ordinaire... Ce livre peut paraître déprimant, mais c'est pour moi une façon de montrer au lecteur que sa vie est sûrement plus belle que celle de ce héros au destintragique, que les rêves se réalisent si on y croit fort et que si le paradis existe, c'est avant tout pendant la vie."

     

    Roselyne Cros

    Extraits de l'article paru dans la rubrique locale de Pennautier (où j'habite) dans l'édition du 17 juin 2007 de l'Indépendant et du Midi Libre de Carcassonne et alentours.

     


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  • L'heure des dédicaces pour Maximilien Dubois

     

    Maximilien Dubois alias Maximilien Mondillon, qui vient de faire paraître son premier roman chez Thélès, sous le titre "L'Ordinaire et le Sublime", est allé, dimanche matin, à la Maison de la presse, à la rencontre de ses lecteurs. Nombreux étaient les Yssingelais venus se procurer cette attachante balade introspective. Très autobiographique, L'Ordinaire et le Sublime explore avec une certaine finesse les thèmes du désespoir et de la banalité de l'existence. Son auteur s'en explique : "C'est un récit écrit comme une thérapie pour vaincre les démons de la maladie et de la peur de voir mourir ses proches, l'angoisse de perdre un amour que l'on croit fort, mais que l'on voit parfois vaciller". L'ensemble se lit avec plaisir, d'une traite, en gardant à l'esprit la jeunesse de son auteur qui livre ici une part douloureuse de lui-même.

     

    Fabienne Mercier

    Article paru le mardi 10 juillet dans La tribune-le progrès de la Haute-Loire.

     


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