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    Après midi pluvieux d'un jour désespéré

    Les heures suspendues ont le souffle coupé

    Les lourds nuages blessent du ciel le dos voûté

    Inondent de leur goutes les oiseaux muets

     

    Par la fenêtre un arbre s'arrête de pousser

    Une douce brise berce son feuillage trempé

    Endormi il attend du soleil la chaleur

    Les forces m'abandonnent, de trop vivre je meurs.

     

     

    Maximilien.


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    Noire est cette nuit de désespoir qui m'envahit

    Stridente cette voix que laisse entendre la folie

     

    Elle veut sortir de sa prison

    Aller gambader ça et là

    Ne plus écouter la raison

    Ne suivre que sa propre loi

     

     

     

    Maximilien.


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    Une fée verte s'écrase contre une porte fenêtre

    Et le ciel s'embrase, une forte odeur m'entête

    L'encens brûle, tranquille, pénètre mon esprit

    Se faufile dans les moindres recoins de ma folie

     

    Des cercles de lumière surgissent à tout instant

    Dévorent la raison de leur petites dents

    Ils grignotent, grignotent, assassinent le laid

    Puis soudain trottent au loin une fois le travail fait

     

    Ne laissent dans mon coeur qu'un triangle doré

    Les anges pleurent de bonheur face à tant de beauté

     

     

    Maximilien. 


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    Une solitude obèse pèse sur mes épaules frêles

    Se fraye un chemin, ferme les portes de mes rêves

    Dévore mon cadavre épuisé, errant sans nulle part où aller

    Je me regarde marcher, je cours sans avancer

    Je me perds je ne trouve

    Aucune issue au secours

    J'ai si peur

    D'oublier comment vivre

    De ne plus savoir pleurer

     

     

     

    Maximilien. 


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    Des nuages gris de mon ennui

    Coulent les larmes de mes envies

    Des pensées lugubres envahissent

    Une grotte envoûtée de délices

     

    Un démon rieur entre, éteint

    La lumière d'un revers de main

    L'obscurité hante les lieux

    Et je me sens devenir vieux

     

     

    Maximilien


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