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Se tromper de vie
Se perdre dans l'oubli
Ce strident petit bruit
Arrière! Mélancolie
Oublier que l'on est beau
Et se perdre en chemin
Agressé, les yeux clos
Par la vive lueur du matin
Mourir à l'intérieur
Souffrir d'être rêveur
Se complaire dans le vide
Le parfait impossible
Espérer le meilleur
Mourir de peur du pire
Etreindre la chaleur
D'une après pluie paisible
Maximilien.
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Une pierre en prière immobile sur son siège
Implore qu'on délivre sa mère de son piège
Un ange déçu aux ailes déchirées
Pleure en silence, attend d'être brûlé
Par les flammes du chaud soleil
Bercé par le vent, les cinq sens en éveil
Le regard perdu dans l'immense néant
De l'espoir déchu d'un bonheur absent
Chaleur glacée, il se meurt il le sait
Sent la braise rouge lentement le conumer
Maximilien.
Délire mystique vous comprenez mieux maintenant !
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Un visage si parfait qu'on en oublie les traits
Un sourire si vrai qu'on ne peut que pleurer
Une attente si longue que le temps s'en arrête
Une obsession si forte qu'elle quitte votre tête
Un miracle si beau qu'il en devient banal
Printemps mélancolique, silhouette automnale
Un bonheur si complet que le reste est moitié
Une fille si belle que l'on en croît rêver.
Maximilien.
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Les flammes larmoyantes dansent dans le noir
Les larmes flamboyantes en choeur chantent l'espoir
En une vie illuminée de plaisir et de paix
Long cri désespéré des hommes en quête de Vrai
Une ligne jaune s'étire, court à perte de vue
Un timide sourire sur mon visage ému
Un train, des rails vieillis, m'emmènent quelque part
Passer le temps, remettre mon bonheur à plus tard.
Maximilien.
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Le temps passait si lentement
Et tellement vite à la fois
On appréciait juste un instant
Qu'il n'était déjà plus là
Les aiguilles trottent apparemment
Mais pourtant sans savoir pourquoi
Le soir me donne le sentiment
Que le temps trépasse sans moi
La nuit avance, les rêves sonnent
A la porte étoilée de chez moi
L'arrière goût rance d'un matin morne
M'arrache, vidé, à mon émoi.
Maximilien.
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